L’enseignement français à l’étranger permet aux enfants français établis hors de France de suivre une scolarité similaire à la scolarité suivie par les enfants résidant en France. Ils suivent notamment les mêmes programmes et passent les mêmes diplômes (brevet, baccalauréat). Les enfants dont les parents sont amenés à habiter dans différents pays successifs peuvent ainsi mener une scolarité cohérente, de la maternelle à la terminale.
Pour prendre en compte le contexte local (langue, culture), des modalités particulières de mise en œuvre des programmes et objectifs pédagogiques sont possibles, ainsi que des aménagements du calendrier et des rythmes scolaires, dans le respect du volume annuel d’heures d’enseignement.
Les établissements scolaires français à l’étranger contribuent au renforcement des relations de coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangers au bénéfice des élèves et au rayonnement culturel de la France. En 2019, ils accueillent 370 000 élèves à travers le monde, dont 40% d’élèves français et 60% d’élèves étrangers.
Trois statuts peuvent être distingués :
Parmi les 540 établissements homologués par l’Éducation nationale, 71 sont gérés directement par l’AEFE, établissement public placé sous la tutelle du ministère des affaires étrangères. Ces établissements en gestion directe (EGD) sont constitués en services déconcentrés de l’AEFE. Le directeur de l’Agence étant ordonnateur principal de leur budget, ces établissements ne bénéficient pas du statut d’établissement public local d’enseignement (EPLE) et n’ont pas de conseil d’administration propre.
Les 155 établissements conventionnés du réseau sont gérés par des fondations de droit local à but non lucratif, par des associations de droit français (telle la Mission laïque française (Mlf), ou de droit étranger. Ils ont passé une convention avec l’AEFE portant notamment sur les conditions d’affectation et de rémunération des agents titulaires, sur l’attribution de subventions et sur leurs relations avec l’AEFE. Ces établissements entretiennent avec elle un dialogue de gestion.
Les autres établissements homologués sont des établissements partenaires. Ils peuvent être gérés par des associations de droit privé français ou étranger. L’accord de partenariat que ces établissements ont contracté avec l’AEFE institutionnalise leur appartenance au réseau d’enseignement français à l’étranger. Il formalise les engagements réciproques des établissements et de l’AEFE. Parmi eux, 90 établissements sont gérés ou sont en partenariat avec la Mission laïque française (Mlf). Leurs accords de partenariat s’organisent alors dans le cadre d’un protocole d’entente entre la Mlf et l’AEFE.
Les établissements d’enseignement français à l’étranger sont reconnus internationalement pour la qualité de leur pédagogie. Ils forment un réseau unique par son ampleur et son unité.
Ce modèle se fonde à la fois sur une exigence académique et sur le souci constant de l’épanouissement et du bien-être des élèves.
Plus qu’une langue, les établissements d’enseignement français ont en partage une démarche résolument humaniste qui promeut la diversité des cultures et les enrichissements mutuels.
Bénéficiant d’un environnement et d’un cadre pédagogique d’excellence, votre enfant développera progressivement toutes les compétences académiques, sociales et personnelles qui lui ouvriront les portes des meilleurs établissements d’enseignement supérieur français et étrangers.
Choisir l’enseignement français à l’étranger
Les bourses sont réservées aux enfants français, résidant avec leur famille (au moins l’un des parents) à l’étranger, inscrits au registre mondial des Français établis hors de France et, en règle générale, scolarisés dans un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale.
Elles sont attribuées sous conditions de ressources. Ces dernières doivent être compatibles avec un barème d’attribution fixé en fonction de la situation économique et sociale de chaque pays.
Les bourses ne sont pas cumulables avec les prestations sociales versées par la caisse d’allocations familiales (CAF) en France : il est donc nécessaire de produire une attestation de radiation de la CAF en France pour pouvoir bénéficier de bourses scolaires de l’AEFE.
C’est le poste consulaire dont la famille dépend en fonction de son lieu de résidence qui est le principal interlocuteur de la famille en matière de bourses scolaires. C’est auprès du service des bourses de ce poste consulaire (en aucun cas auprès de l’AEFE) que le dossier de demande de bourse doit être retiré puis déposé, en respectant les délais réglementairement fixés par ce poste. Ce dossier sera examiné en Conseil consulaire des bourses, instance qui transmet des propositions à l’Agence.
La demande de bourses ne vaut que pour l’année scolaire en cours. Elle doit donc être renouvelée chaque année. En outre, elle est indépendante de la procédure d’inscription de l’enfant dans l’établissement scolaire lui-même.
Les documents d’information et formulaires de demande de bourses scolaires peuvent être spécifiques pour les établissements qui suivent un calendrier scolaire de rythme Nord ou de rythme Sud.
Des bourses peuvent être accordées en fonction des ressources et de la situation patrimoniale du demandeur. Elles couvrent les frais de scolarité et d’inscription ainsi que certains frais parascolaires (cantine, transport collectif, inscription aux examens, etc.). Elles ne prennent pas en compte le coût des activités extra-scolaires ou de garderie.
Les critères suivants sont pris en compte :
composition familiale (monoparentale ou biparentale) ;
revenus bruts annuels de l’année 2023 ;
avantages (allocations familiales, aides sociales, avantage en nature fourni par l’employeur, pension alimentaire reçue, aides familiales, logement gratuit…) ;
frais de scolarité annuels supportés par la famille (frais de scolarité, d’inscription annuelle et de première inscription) ;
charges annuelles (impôts sur le revenu, cotisations sociales obligatoires, pension alimentaire due) ;
patrimoine mobilier (les économies, sous quelque forme que ce soit, et les plans d’épargne). Le seuil est fixé à 100 000 € ;
patrimoine immobilier (valeur acquise, correspondant à la valeur d’achat moins les emprunts restant à rembourser, de l’ensemble des biens immobiliers quelle que soit leur localisation et leur type). Le seuil est fixé à 300 000 €.
Les élèves boursiers doivent :
Être de nationalité française ;
Être âgés d’au moins 3 ans dans l’année civile de la rentrée scolaire (en l’occurrence, avant le 31/12/2024) ;
Résider avec le parent demandeur dans la circonscription consulaire ;
Être inscrits au consulat avec le parent demandeur (inscription en cours de validité).
Être scolarisés dans un des établissements homologués de la circonscription consulaire.
La demande de bourse et l’inscription ou la préinscription auprès d’un établissement scolaire sont deux formalités différentes. En cas de première demande, vérifier préalablement auprès de l’établissement la possibilité d’inscription de l’élève.
Brochure Bourse Scolaire – rythme nord
Brochure Bourse Scolaire – rythme sud
Pour les élèves de nationalité française ou binationaux en situation de handicap et suivis par une maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de rattachement, la famille peut recevoir, sans conditions de ressources, une aide à la prise en charge de l’accompagnant ou accompagnante (AESH) puisque, dans le réseau scolaire à l’étranger, l’AESH est recruté et rémunéré par la famille.
Consultez la FAQ sur l’aide au financement des AESH.
Les informations sur le détachement à l’étranger des titulaires de l’Éducation nationale du premier et second degré.
Information et d’aide au détachement
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